Un livre pour Noël.4 : « Présentes », un essai féministe

Le saviez-vous ? Actuellement, les livres sur le féminisme font le bonheur des maisons d’édition (si on m’avait dit ça un jour…^^).


Grande admiratrice de la journaliste et féministe intersectionnelle Lauren Bastide, j’ai dévoré son essai (publié en 2020) de deux cent cinquante pages en deux jours !


Première partie : Présentes dans la ville
Seconde partie : Présentes dans les médias
Troisième partie : Présentes en résistance


Ça fait des siècles qu’on associe le discours des femmes à une certaine forme d’irrationalité, voire d’hystérie, qui préconditionne toutes leurs prises de parole publiques et façonne les perceptions de leurs discours. Les femmes sont condamnées à être les Cassandre de la société, celles qui disent toujours la vérité et qu’on ne croit jamais. »

Il ne s’agit pas ici de pointer du doigt de méchants individus forcément oppresseurs parce que blancs. Il s’agit de désigner un système politique, médiatique et culturel dirigé et pensé par une écrasante majorité de personnes blanches, et de penser les conséquences de cette réalité pour les personnes non blanches. Ce concept permet d’inverser le regard et de poser la question de la subjectivité de celui ou de celle qui est dans la position dominante. »

J’aimerais bien qu’on arrête une bonne fois pour toutes de répéter : « En France, ça va. » Oui, merci, je sais qu’en Inde quatre cas de viols sont rapportés toutes les heures et que des fillettes y sont encore mariées de force.
Mais c’est quoi cette façon de penser ? On ne va jamais dire : ma toiture fuit, je n’ai pas de fenêtres, mais c’est pas grave puisque le voisin vit dans une cabane pourrie !
Donc on arrête. »

34% des femmes en situation de handicap déclarent avoir été victimes de violence physiques ou sexuelles de la part d’un homme, contre 19% pour les autres femmes. 61% déclarent avoir été victimes de harcèlement sexuel. »

S’appliquer une politique de self care, c’est décider que personne ne prendra mieux soin de vous que nous mêmes. »

Ces dernières années, tout particulièrement auprès de la plus jeune génération, c’est grâce à Twitter, à Instagram, à Tumblr, aux blogs, aux newsletters et aux podcasts – des outils qui semblent avoir été conçus pour contourner les systèmes de censure et d’isolement – qu’une vague de pensée féministe a pu se déployer. »

La géographie de genre a démontré que, si les hommes ont tendance à envisager la ville comme un territoire, les femmes, elles, pensent à la rue comme un lieu de transit, un espace où l’on se déplace d’un point A à un point B, souvent proches de leur lieu de résidence. »

Si vous passez à Montpellier (Hérault), je ne peux que vous conseiller la librairie Fiers de Lettres (1, rue du Bras-de-Fer), qui propose des ouvrages sur le féminisme, l’écologie et les combats politiques des minorités.

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