Un livre pour Noël.2 : « La sirène, le marchand et la courtisane », un roman de fiction imaginaire

Attention aux apparences !

J’ai eu la chance de lire ce roman de cinq cents pages durant l’été 2022, car durant les vacances estivales, la médiathèque à laquelle je suis inscrite augmente largement la durée des prêts.

Malgré mon engouement pour cette œuvre, je n’envisageais pas d’en faire sa critique, sans que je ne comprenne pourquoi ; je ne ressentais aucune inspiration, mais… son sujet correspond tant à tout ce que j’aime dans le domaine artistique !

Je préfère le titre de l’édition française à celui de l’édition d’origine : « La sirène et Madame Hancock« .

Très bien…mais de quoi cela parle t-il donc, Coralie ?


Voici le résumé, copié d’après la quatrième de couverture : Des docks sordides à la bonne société londonienne du XVIIIe siècle, en passant par les maisons closes sulfureuses, tout le monde se presse pour voir l’étrange créature découverte dans les filets d’un navire…
Un soir de septembre 1785, on frappe à la porte du logis du marchand Hancock. Sur le seuil, le capitaine d’un de ses navires. L’homme dit avoir vendu son bateau pour un trésor : une créature fabuleuse, pêchée en mer de Chine. Une sirène. Entre effroi et fascination, le Tout-Londres se presse pour voir la chimère. Et ce trésor va permettre à Mr Hancock d’entrer dans un monde de faste et de mondanités qui lui était jusqu’ici inaccessible. Lors d’une de ces fêtes somptueuses, il fait la connaissance d’Angelica Neal, la femme la plus désirable qu’il ait jamais vue… et courtisane de grand talent. Entre le timide marchand et la belle scandaleuse se noue une relation complexe, qui va les précipiter l’un et l’autre dans une spirale dangereuse. Car les pouvoirs de la sirène ne sont pas que légende. Aveuglés par l’orgueil et la convoitise, tous ceux qui s’en approchent pourraient bien basculer dans la folie…Que vous imaginiez-vous ? Les sirènes ne ressemblent pas toujours à de sublimes femmes !

Un irrésistible chant des sirènes !

Cet ouvrage est un véritable bonbon : je fus immergée dans cette ambiance grâce à mon affection pour les genres aventures, histoire et fantastique. J’ai tout savouré, l’histoire et le style, les mœurs sous l’Angleterre georgienne ; malgré sa longueur il ne m’a pas semblé interminable ! Seul bémol : j’aurais aimé savoir ce que deviennent deux des personnages secondaires…
Je n’ai pas jugé qu’il y avait trop de détails, tant le séjour m’a plu : les honnis comme les puissants m’ont touchée, les moments conventionnels comme ceux plus singuliers.

À quand une adaptation ?

Je ressens une lassitude face à la littérature actuelle, plus « nombriliste », car bien que la vie des gens me passionne, je souhaite découvrir des histoires créées par un.e artiste, qui fasse rêver, voyager, pleurer, rire comme celles du dix-neuvième siècle.

Quand une sirène rencontre une prostituée…

Les œuvres de Tatiana Doronina seraient parfaites pour une édition illustrée du roman, n’est-ce pas, celles et ceux qui ont lu le livre ?

 Le chant des sirènes reste le plus beau et le plus désespéré. Imogen Hermes Gowar nous le rappelle avec force, pour mieux nous alerter sur la froideur d’un monde qui n’en finit plus d’oublier son humanité. » Philippe Chevilley, Les Échos, 19/04/2021

Pour rester dans l’ambiance, à la même période, dans la même localité : «Harlots», à regarder sur le site de la plateforme Apple tv.

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